Vers N.D de Neuffontaines...

Quand la neige n'arrête pas l'hommage à Notre-Dame... le 24 Février 2013

1863 – 2013 : 150 ans plus tard !

24 février 2013 : pèlerinage à Notre-Dame de Neuffontaines. En cette année 2013, le pèlerinage à Notre-Dame a été déplacé d’un dimanche pour avoir lieu non pas le premier, mais le deuxième dimanche de Carême. Pourquoi ? Afin de pouvoir faire un grand évènement paroissial autour de la bénédiction de la première pierre de la Maison Paroissiale de Cuise-La-Motte et du pèlerinage ! Notre évêque était attendu à Cuise pour la bénédiction. Puis il s’est rendu à l’église de Pierrefonds pour la messe unique pour toute la paroisse de la Vallée de l’Aisne, avant de nous envoyer en pèlerinage à Notre Dame de Neuffontaines. (http://vallee-aisne60.cef.fr/Pelerinage-Neuffontaines.html) Mais la neige en a décidé autrement ! Si Monseigneur est bien arrivé à Cuise puis à Pierrefonds, les pèlerins ne furent pas bien nombreux à affronter la neige ! Et ce ne sont que quelques trente pèlerins qui ont osé affronter la neige et les routes enneigées et glissantes de la forêt pour le pèlerinage. Il fut quand même priant et magnifique …

En vous attendant nombreux l’année prochaine, ou en visite quand vous le voulez, voici l’Histoire du prieuré et de la chapelle … Nous attendons vos témoignages pour la compléter ! (lamaisonfrancaise.direction@yahoo.fr  )  

Histoire de Notre Dame de Neuffontaines, lieu de culte depuis le XIème siècle, en quelques dates...

1047 : Neuffontaines est mentionné dans une charte parmi les biens de Nivelon, premier seigneur de Pierrefonds.

1400 : don du domaine de Neuffontaines aux Célestins de Saint Pierre en Châtre. Neuffontaines est lieu de pèlerinage, particulièrement le premier dimanche de Carême où l’on vient entendre un religieux célestin de Saint Pierre en Châtre y prêcher la Passion.

1426 : Le prieur de Neuffontaines  a besoin d’huile à faire brûler devant la statue de Notre Dame de Neuffontaines.

1485 : date mentionnée à l’intérieur de la chapelle de Neuffontaines, probablement, date de reconstruction de la première chapelle.

1564 : la chapelle est mentionnée dans les archives forestières comme chapelle de la Mariolle. ( on dit que François 1er serait venu en pélerinage et aurait dit en repartant "le chemin que je prendrai s'appellera "la Mariolle". Il garde encore ce nom aujourd'hui.)

En 1653 : le domaine de Neuffontaines est le bénéfice d’un avocat au parlement de Paris.

En 1667 : le prieuré de Neuffontaines a un abbé commendataire.

1700 : pour répondre à l’afflux des pèlerins, le pape Innocent XII accorde le privilège apostolique à l’autel de l’oratoire de Notre-Dame de Neufontaine (la nouvelle fontaine). Toute messe célébrée sur l’autel pour un défunt, le dimanche, lui accorde l’indulgence plénière. L’oratoire dépend à cette date du diocèse de Soissons.

1705 : un plan décrit le prieuré de Neuffontaines : chapelle, ermitage, dépendances (jardin, bois, terre).

1741 : sur une tapisserie des Gobelins : « La meute conduite au rendez-vous par les piqueurs », on aperçoit la chapelle. (Cette tapisserie, longtemps conservée au château de Compiègne est aujourd’hui au château de Fontainebleau.)

1754 : il ne reste plus qu’un seul ermite à l’ermitage de Neuffontaines : frère Joseph Coquerel de Saint Germain de Compiègne.

1757 : frère Joseph Coquerel fait ériger une croix en pierre, bénie par le curé de Pierrefonds et très vite démolie.

1780 : suppression de l’ordre des Célestins en France.

Avant 1789 : le prieuré de Neuffontaines devient la propriété du curé de Venette.

1794 : au mois de Novembre, la chapelle est dévalisée.

12 octobre 1795 : Le domaine de Neuffontaines est vendu à un cultivateur de Compiègne, Nicolas Motel. Le 6 mai 1797, il achète une annexe du prieuré : « une ci-devant chapelle à côté de laquelle est une demeure basse, bâtie en pierre de taille et moellons, couvertes de tuiles, avec une avant-cour, l’emplacement du ci-devant calvaire, tous bâtiments en ruine jardin et terrain entourés de  murs éboulés ».

1863 : Construction, à l'emplacement actuel, de la nouvelle chapelle par le châtelain de la Chesnoye, le général Comte de Failly,  aide de camp de Napoléon III.

1864 : le 9 octobre, cette nouvelle chapelle est bénite par Mgr Joseph-Armand Gignoux, évêque de Beauvais,  « considérant que le pèlerinage de Neuffontaines date de plusieurs siècles, et que malgré le délabrement où était tombé la chapelle, il était encore fréquenté, surtout à certaines époques de l’année. » Neuffontaines redevient alors un important lieu de pèlerinage, particulièrement le premier et le deuxième dimanches de Carême, ainsi que le 8 septembre.

Après la première guerre mondiale : le pèlerinage tombe en désuétude.

1930 : il n’y a plus que quelques centaines de pèlerins.

1933 : le curé de Cuise la Motte relance le pèlerinage, il y a foule à la procession.

1939 : 26 février, allocution de monsieur l’abbé Boufflet, curé-doyen d’Attichy devant une affluence « record », qui rappelle « les raisons actuelles de notre dévotion à l’égard de Notre Dame, première patronne de la France : d’une part, après mes angoisses de septembre dernier, l’incertitude toujours menaçante de la situation européenne, d’autre part au lendemain de la mort du grand Pontife Pie XI, qui a tant aimé le France ».

1950 : le 27 juillet, donation par Monsieur le Comte Frédéric Pillet-Will de la propriété de La Chesnoye au sanatorium du clergé de France, dont « une chapelle construite en pierre de taille et couverte en ardoise, appelée « L’Ermitage » ou « prieuré de Notre-Dame de Neuffontaines ».

1953 : les occupants du sanatorium du clergé de France organisent encore le pèlerinage avec diacres et sous-diacres.

1958 : les sœurs de la Sainte Croix de Jérusalem installent dans la propriété de La Chesnoye leur établissement scolaire « La Maison Française ».

3 mars 1963 : les sœurs de la Sainte Croix de Jérusalem proposent  le pèlerinage avec la présence des pensionnaires de La Maison Française. Il est encore « célébré avec éclat ».

Mais la chapelle est forcée, les statues de pierre volées. L'arrivée soudaine d'un groupe d'élèves avec une des soeurs, met en fuite les cambrioleurs. La Vierge ancienne, en bois, Notre-Dame de Neuffontaines qui présente un enfant handicapé sauvé par la prière à Marie, échappe de peu au cambriolage. Elle est retrouvée derrière la porte...depuis elle se trouve dans la chapelle de la Chesnoye...

1984 : Lors d’une tempête, deux arbres s'abattent sur la toiture et l' endommagent gravement, interdisant l’accès de la chapelle à qui que ce soit, à cause des risques d’accident.

1985-1986 : premier travaux de restauration.

1986 : Fondation de l’association des « amis de Neuffontaines » pour la restauration et l’animation de la chapelle de Neuffontaines.

8 mars 1987 : premier dimanche de Carême, renaissance du pèlerinage avec environ 200 personnes.

Juin 2005 : pèlerinage des mères de familles de la Paroisse Saint François de Sales de Paris.

2012 : 5 décembre : signature d’une convention entre l’association propriétaire (association La Chesnoye) et la fondation du patrimoine de Picardie pour la restauration de la chapelle. (Dons possible en ligne sur le site de la fondation du patrimoine). Début des travaux.

24 février 2013 : 1er dimanche de Carême, sous la neige, pèlerinage à Notre Dame de Neuffontaines.

Nous vous attendons très nombreux le 1er dimanche de carême 2014 pour fêter Notre-Dame de Neuffontaines... et prier pour la PAIX...

26 Mars 2013

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